Dans plusieurs pays aujourd’hui, la gent féminine s’impose par la détermination et l’engagement pour le succès. Le domaine des affaires est de plus en plus convoité par les femmes, mais plusieurs facteurs ne permettent pas leur essor. C’est le cas au CANADA où les femmes noires ont très peu de chances de percer.
Vickie Joseph et son Business
Vickie Joseph est une femme noire entrepreneure qui se bat autant que possible pour percer dans les affaires. Elle présente les différentes étapes par lesquelles elle a dû passer. Son parcours bien encourageant à la tête de son entreprise a été très difficile. Elle exprime le nombre de rejets qu’elle reçut par « 500 NON ». Malgré tout, elle a continué jusqu’à ce que le grand jour, celui du « OUI » vienne. Elle est descendante de parents haïtiens et est née à la Montréal.
Tout a commencé pour elle en 2016 où elle eut le courage de lancer sa marque de cosmétiques. La dame de 41 ans mettait en avant des produits phares tels que : les fonds de teint, les illuminateurs, les fards à paupières, les rouges à lèvres en adéquation avec le teint (couleur de peau) des femmes racisées.
Elle explique les efforts désespérés qu’elle ait dû faire au début. Les banquiers et les chaînes pharmaceutiques ne croyaient pas en elle et chaque fois, on lui adressait la même excuse de toute part. Il y a beaucoup de femmes qui s’intéressent aux produits qu’elle commercialise.
Vouloir réussir en entrepreneuriat n’est déjà pas facile et à cela s’ajoute la couleur de peau. La gent féminine également est un critère qui a joué en sa défaveur, mais elle a pu être à la hauteur des moindres estimations.
Aurore Robert-Mavounia dans ses affaires
Cette femme sait qu’elle doit tout faire pour que sa petite famille soit à l’abri de certains besoins. Mère de trois enfants, cette chef d’entreprise se préoccupe de l’avenir de ces derniers. Elle crée son entreprise d’économie sociale qui est spécialement dédiée à « une alimentation saine et ludique » pour les enfants.
Dans son appartement à Montréal précisément dans le quartier Anjou, elle cuisine tous ses plats et se fait aider par son conjoint qui se charge de faire la livraison à des familles.
Ayant une grande vision pour son business, elle ne profite pas de ses revenus et prévoit recruter des salariés.
Faudra-t-il lutter contre certaines valeurs systémiques ?
Dorothy Rhau (consultante en diversité) pense qu’il existe des valeurs systémiques qu’il faille combattre. Elle poursuit en parlant du fait que le marché des produits confectionnés par les afrodescendants fait face à une méconnaissance. De plus, en tant que femmes, elles sont sous-estimées par rapport à leurs valeurs et capacités. Dans un tel contexte, Vickie Joseph pense que la solution serait de confier un certain nombre de responsabilités aux femmes noires à des postes de décisions.
Dorothy Rhau atteste cela en mettant une fois encore l’accent sur la méconnaissance du marché par certaines personnes. Elle se donne pour rôle « la communication pour un changement de mentalité » afin que le monde puisse voir ces entreprises d’un autre œil. Elle n’éprouve pas de difficultés à se faire entendre au sein des réseaux de femmes d’affaires.
En 2019, aucune femme racisée n’a été mise en avant par le « palmarès québécois des 100 femmes qui changent le monde ». C’est « Femmessor » qui s’est chargé de cette publication. Ainsi, la vaillante dame Dorothy Rhau a laissé un commentaire sous la publication de « Femmessor » sur LinkedIn. Elle a été contactée par « Femmessor » pour trouver une bonne piste de solutions.
Par conséquent, sur les quatre ambassadrices choisies pour le recrutement des candidats, il y a deux noires. Le résultat en 2020 a été très marquant, car au nombre des 100 lauréats femmes, il y a eu 12 afro-entrepreneures.