A partir du premier Janvier 2021, un nouvel indice de la qualité de l’air entre en vigueur. Maintenant, les particules particulièrement dangereuses pour la santé comme les particules fines PM2,5 vont être prises en compte lors du contrôle de la qualité de l’air. Cette décision a été prise car les experts se sont rendus compte que ces molécules inférieures à 2 ,5 micromètres, sont en mesure de se loger profondément dans les fonctions respiratoires des êtres vivants. Les organismes en charge de la surveillance de la qualité de l’air ont annoncé que les particules qui seront dorénavant mesurées sont le dioxyde d’azote (NO2), les particules fines PM10, les particules fines PM2,5, le dioxyde de soufre (SO2) et l’ozone (O3). L’introduction des particules PM2,5 a entraîné l’apparition de la couleur violette dans le nuancier qui existe déjà.
Les indices de la qualité de l’air
La qualité de l’air est notée de 1 à 10 (de « très mauvais » à « très bon »). On utilise aussi des couleurs (bleu clair, vert, jaune, rouge, rouge foncé) pour effectuer le classement. Dernièrement, le violet représentant la classe « extrêmement mauvais » a été ajouté à cette palette. La catégorie « très bon » a été supprimée. A compter du premier janvier 2021, on utilisera plus que les six paliers, non chiffrés (bon, moyen, dégradé, mauvais, très mauvais et extrêmement mauvais). On utilise des émoticônes colorés pour les représenter. Chaque jour, des experts calculent l’indice ATMO en se basant sur les concentrations de 5 polluants réglementés : les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2.5 micromètres (PM2,5), les particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (PM10), le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3). Pour connaître l’indice de qualité de l’air de sa région, il suffit juste de se rendre sur le site web d’Atmosud.
Quel impact aura le nouvel indice ?
L’inclusion des particules fines PM2,5 dans la liste des polluants réglementés permet de mieux décrire la qualité de l’air. Les seuils pour le NO2 et l’ozone ont été abaissés. Ces dernières mesures prises conduiront à une augmentation significative du nombre de mauvais jours. Les dispositifs préfectoraux et les seuils de l’indice des particules fines PM2,5 ne sont pas tout à fait cohérents. On assistera donc probablement à des jours mauvais sans déclenchement d’un dispositif préfectoral.
Pourquoi l’indice ATMO évolue-t-il ?
La qualité de l’air est l’un des sujets de préoccupation de nombreux citoyens. L’indice ATMO est régulièrement mis à jour pour répondre aux attentes des populations. Ainsi, chaque année, les experts prennent en compte les évolutions en matière de prévision et de mesure de la qualité de l’air. Cette constante suivie permet de toujours être en phase avec les seuils de l’indice européen. L’indice ATMO évolue aussi pour pouvoir suivre les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le principal objectif de ces changements, c’est de garder tout le monde en bonne santé.